Fred la marmotte prédit un printemps hâtif

Crédit photo : Thierry Haroun

(Un texte de Thierry Haroun)Étant donné que Fred la marmotte n’a pas vu son ombre ce matin à Val d’Espoir, l’animal le plus populaire Québec a prédit que le printemps prochain sera hâtif.

Une prédiction qui a été saluée sous les applaudissements des quelque 400 personnes venues s’agglutiner devant l’église du village.

La température était plutôt clémente en ce matin de février malgré un ciel gris et bas. C’était la neuvième prédiction en autant d’année pour ce petit rongeur devenu à son insu une vedette nationale voire internationale, diront certains, avec raison.

Au-delà de la prédiction tant attendue, il y a surtout une fête rassembleuse qui s’y greffe avec musique, maquillage et dessins pour les jeunes, patinage, luge et autres déjeuners aux crêpes et sirop d’érable servis dans l’église. Plus d’une vingtaine de bénévoles assurent la bonne marche de cet événement couru par des dignitaires ou leur représentant.

Le maire remplaçant de Percé et citoyen de Val-d’Espoir, Magella Warren, n’était pas peu fier de dire combien cette matinée « donne une belle fenêtre pour nous. C’est rassembleur. Regardez autour de vous tous les enfants qui sont venus, c’est merveilleux. »

« J’estime qu’on a vraiment établit une belle tradition. On est fiers de cet événement et je peux dire que c’est mission accomplie, encore fois », fait valoir le propriétaire de la marmotte et initiateur de l’événement.

L’un des bénévoles, Kent Moreau, a tenu à remercier l’engament des professeurs « qui donnent du temps en organisant des activités autour de la marmotte. C’est vraiment une belle fête. » Même son de cloche pour le maire de Grande-Rivière, Gino Cyr, qui au nom de la préfète, Nadia Minassian, absente pour l’occasion en raison d’une participation à un colloque à Lévis, qui tenait à « féliciter toute l’équipe et les bénévoles. »

À noter que les députés Gaétan Lelièvre, Sylvain Roy et Diane Lebouthillier étaient représentés par leur attaché respectif.

« J’estime qu’on a vraiment établit une belle tradition », conclut Roberto Blondin.