Le cinéaste Olivier Poulin.

Crédit photo : Photo Thierry Haroun

(Un texte de Thierry Haroun) – La firme de production vidéo 132 Prod a présenté son tout dernier documentaire – chaleureusement accueilli – à l’OTJ de Sainte-Thérèse-de-Gaspé.

Une trentaine de personnes de la communauté ont participé au visionnement du très attendu documentaire intitulé Le gars de la patinoire, réalisé par le talentueux vidéaste Olivier Poulin et sa firme 132 Prod, basée à Chandler. « Le film raconte une saison à la patinoire, soit du moment où on l’arrose jusqu’à ce qu’elle soit fondue et tout ce qui l’a entouré avec ses activités, les jeunes qui viennent patiner et les tournois, entre autres. »

Olivier Poulin est d’avis que son film, d’une vingtaine de minutes, sera utile à la communauté, comme une sorte de devoir de mémoire. Et avec raison. « Oui, absolument. Le fait de documenter tout ce qui se passe ici est important et de propager la bonne nouvelle sur tout ce qui s’y passe parce que les gens se sont appropriés l’OTJ. L’idée aussi est de donner le goût aux gens de venir. Et je suis très content du résultat. »

Si le tournage n’a pas connu d’obstacles, il a fallu, explique le cinéaste, choisir les moments forts pour refléter la dynamique communautaire autour de cette patinoire, dynamique rendue possible grâce au bénévole depuis plus de 10 ans, Régis Lelièvre, qui a inspiré le film. Et aussi grâce aux autres bénévoles qui ont donné de leur temps.

Une entreprise qui se porte bien

Franchement dit, le film, que nous avons visionné de bout en bout, est touchant et bien ficelé. On y retrouve une valeur humaine qui vient directement au cœur; les archives aidant, tout comme les témoignages des jeunes qui ont accepté de rendre hommage à Régis Lelièvre. Un film qu’Olivier Poulin souhaite être retenu dans le cadre de la prochaine édition du Festival international de cinéma et d’art de Percé (Les Percéides) l’été prochain.

Quant à la jeune firme, basée au Centre de services partagés de Chandler (Technocentre), qui produit des films en tous genres, elle se porte bien, conclut le vidéaste. « Mon entreprise existe depuis deux ans. Ça va très bien. Je fais de la production vidéo en tous genres: de la publicité, du corporatif, je peux couvrir des événements, je fais du documentaire et des clips vidéos musicaux. »