ARMES À FEU. Le député de Bonaventure et critique de l’opposition officielle en matière de forêts, faune et parcs, Sylvain Roy, a fait connaître sa crainte de voir s’alourdir davantage les normes pour les chasseurs, mais précise n’être ni pour ni contre le projet de registre des armes à feu.

« Je suis porte-parole pour la population. J’ai 400 000 chasseurs à écouter, dont plusieurs dans la région. À mon bureau, j’ai reçu sept ou huit appels me demandant de m’opposer au projet », explique M. Roy, qui se demande si ce dossier est surmédiatisé par rapport à l’importance qu’il revêt pour les individus.

Cependant, dans la foulée des hausses de loyer des baux de villégiatures et de l’augmentation « indécente » des coûts des permis de chasse et de pêche, M. Roy craint que le registre ne constitue un fardeau additionnel dans un secteur qu’il qualifie d’« hyper-normé ». « Je me demande si on ne se dirige pas vers une gentrification des activités de chasse et de villégiature », ajoute-t-il.

 

Publicité

Publicité