FOOTBALL. Pour une deuxième semaine d’affilée, le Carcajou Baie-des-Chaleurs a vaincu les Pirates du Rocher. Cette fois, c’était pour le premier match des séries éliminatoires.

Le Carcajou tirait de l’arrière 0-7 à la mi-temps, dans un match qui s’est disputé principalement par la course. La troupe de David Felker a remonté la pente en deuxième demie, avec deux touchés. « Après avoir accordé un touché sur le premier jeu du match, notre défensive a très bien joué pour le reste de la partie », note-t-il. Les demis défensifs ont bien couvert les receveurs des Pirates, empêchant les jeux par la passe, et la ligne défensive s’est ajustée pour « remplir les trous ».

Selon l’entraîneur-chef, c’est l’indiscipline qui a été coûteuse pour le Carcajou en première demie, ainsi que les nombreux revirements. Il n’a pas manqué de le faire remarquer à ses joueurs pendant la pause.

Pour la deuxième demie, la stratégie offensive a changé, alors que l’équipe a opéré avec quatre porteurs de ballon, et la ligne offensive a réussi à créer des lignes de course vers l’extérieur. C’est ainsi que le Carcajou a inscrit ses deux touchés par la course, dont le second au quatrième quart. Le botter d’un point avait été raté sur le premier touché; une conversion de deux points a été inscrite à la suite du deuxième.

Publicité – Lire la suite de l’article ci-dessous

Pour le Carcajou, c’était une première victoire en séries éliminatoires depuis 2008, alors qu’il avait atteint la grande finale, perdue aux mains des Gladiateurs de Matane.

Gros défi en perspective

En demi-finale, le Carcajou fera face à un gros défi, alors que le Sélect de Rimouski aligne une formation complète d’une cinquantaine de joueurs et n’a toujours pas subi la défaite cette année. En contrepartie, David Felker espère avoir 25 joueurs pour ce match crucial, mais la chasse et le hockey pourraient lui mettre des bâtons dans les roues. Il faut un minimum de 20 joueurs pour que la partie soit disputée.

« C’est un gros défi, mais dans notre histoire, nous avons déjà fait des miracles. On ne sait jamais ce qui peut arriver sur le terrain. On ne pourra pas jouer de la même manière, parce que le jeu au sol demande beaucoup d’énergie aux joueurs », indique l’entraîneur-chef.

Le match se tiendra le 1er novembre à 12 h à Rimouski.