C’est dans ce « lieu magique » qu’est la Vieille Usine de L’Anse-à-Beaufils, à Percé, que sera présenté le 8e Festival international de cinéma et d’art de Percé – Les Percéides, du 25 au 28 août, sous la présidence d’honneur de l’actrice et réalisatrice québécoise Carole Laure.
« Sans la grande équipe du Festival, c’est impossible de mener à terme une programmation aussi riche, une logistique très grande. Même si le Festival est petit, il est international, alors nous avons beaucoup de contacts à l’étranger. »
François Cormier
En ouverture, le Festival présentera près du quai de Percé, le 24 août à 21 h, en première nord-américaine, le film franco-belge « Saint-Amour ». Le long métrage met en vedette le célèbre acteur français Gérard Dépardieu.
« Ce film, présenté à la prestigieuse Berlinale en février dernier, nous fait voyager au cœur de paysages pittoresques et viticoles de la France. C’est un très beau film », précise le directeur artistique du Festival, François Cormier.
Films québécois
Au cours des quatre jours de projection, le Festival présentera une autre première avec le documentaire fiction « Mon ami Dino » que vient de terminer le réalisateur saguenéen, Jimmy Larouche, qui sera présent au festival. Tous les amateurs de téléséries se souviennent bien entendu du fameux parrain dans la série Omertà, Dino Tavarone…
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Le cinéma d’auteur québécois occupe une grande place : en ouverture à la Vieille Usine, le 25 août, on pourra voir le long métrage « La démolition familiale » du cinéaste Patrick Damien. Le film raconte la préparation d’un jeune garçon et d’une jeune fille qui feront un derby de démolition dans le secteur de Bellechasse.
Cinéma gaspésien
La Gaspésie n’est pas oubliée. En effet, on pourra voir, entre autres, le premier documentaire de Maryse Goudreau, réalisé dans son arrière-cour lors du Festival du tank d’Escuminac, l’automne dernier.
Autre grande première pour notre cinéma, la projection du film « Chasseur d’aurores » du réalisateur de Pabos, Olivier Poulain. Par ailleurs, les cinéphiles pourront voir « Femmes au bout de la terre » du réalisateur gaspésien, Gérald Mckenzie.
Les organisateurs réservent un moment pour rendre hommage à la documentariste gaspésienne de la Haute-Gaspésie, Nathalie Synett, décédée l’an dernier, en présentant son film documentaire « Faut tu que je tue mon père ?.
Le jeune cinéma acadien sera aussi de la programmation. « Nous avons une collaboration avec le Festival international de cinéma francophone de Moncton qui présente depuis 30 ans des films internationaux de la francophonie. Ils seront ici avec nous alors que nous aurons la chance de découvrir les jeunes cinéastes acadiens qu’on ne connait pas ici en Gaspésie », ajoute le directeur artistique du Festival.
Le Festival Les Percéides présentera les lauréats du concours lors du gala du Concours de courts métrages gaspésiens 2016 qui se déroulera le vendredi 26 août à la Vielle Usine de L’Anse-à-Beaufils. Plus de 10 000 $ en prix seront remis aux cinéastes dont les films primés seront projetés en grande première lors du festival.
Ajoutons enfin que les prix du jury, Les Météores, du Festival Les Percéides seront annoncés le dimanche soir 28 août lors de la soirée de clôture du festival.