Alors que j’examinais une série d’objets et de meubles anciens pour le compte d’une dame habitant la région du Haut-Richelieu, je suis tombé face à cette bibliothèque aux accents de style Eastlake, un meuble qu’on rencontre très rarement dans nos maisons québécoises.

En effet, le style Eastlake, très largement importé des fabricants de nos voisins du sud, se retrouve habituellement sur les chaises, les buffets et, surtout, les tables carrées, de cuisine ou d’entrée.

Il est sans doute courant de croiser des bibliothèques, ces immenses pans de mur souvent presque impossibles à sortir des sous-sols où elles se cachent trop souvent. Mentionnons toutefois que ce petit encorbellement, au-dessus de la partie supérieure de la bibliothèque de la photo de cette semaine, constitue une particularité fort intéressante pour les amateurs qui apprécient la moindre singularité dans la conception d’un meuble.

Investissement

Cette façon de mettre en valeur certains livres, bibelots ou même des photos de famille, permet ainsi à tous d’apprécier à leur juste valeur les objets auxquels on tient davantage.

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La section vitrée de la partie inférieure demeure un atout majeur pour un tel meuble, sachant que la poussière n’atteindra pas ce qui y prendra place. La légèreté du meuble, notamment assurée par les lignes classiques du style Eastlake, les grandes vitrines ainsi que les dimensions somme toute assez pratiques de cette petite armoire, s’avérera un investissement sûr pour qui s’en portera acquéreur.

La propriétaire actuelle qui devra se départir de cette bibliothèque semblait bien satisfaite d’apprendre que le prix demandé chez un antiquaire pourrait très bien atteindre la somme de 300 dollars. Ce qui, vous l’admettrez, constitue une somme bien raisonnable si on la compare au très simple meuble de style Art déco qu’on peut se procurer pour un montant de 200 dollars.

On n’achètera pas ici une simple bibliothèque, mais une pièce de mobilier peu courante sur le marché et certainement très convoitée, toujours pour la simple raison que le petit balcon de la partie supérieure est une curiosité inusitée.

Collections

Au moment d’écrire ces lignes, j’apprends que le Salon des collectionneurs de Saint-Jean-sur-Richelieu reviendra l’an prochain (au tout début de mai), pour une deuxième édition qui, j’en suis convaincu, attirera autant de visiteurs sinon davantage que cette année.

Il fut des plus surprenants le choix des objets mis en vente, de la très convoitée collection de chandails de nos joueurs du Canadien de Montréal, en passant par la banque de plastique du Colonel Sanders de chez Poulet Frit Kentucky.

Quelques cruches de grès (on était à Saint-Jean, après tout!), de superbes boîtes de métal pour le tabac (cette pratique plutôt insolite d’une autre époque), des pièces de monnaie provenant du monde entier.

Je vous confie un secret, j’y ai rencontré plus d’une dizaine de connaissances, toutes aussi emballées que je l’étais d’enfin voir en nos murs une telle initiative. Et pour une première expérience, avec plus de 3500 visiteurs, on comprendra que les organisateurs se retrouvent déjà dans les préparatifs pour l’an prochain. Moutarde qu’on va avoir un beau mois de mai l’an prochain!