TRANSPORT. Les Journées transport actif, qui regroupent des acteurs clés de la région afin de faire le point sur le développement du transport actif dans la péninsule, se tiennent aujourd’hui et demain à Bonaventure et Grande-Vallée.

Le transport actif est celui qui requiert une action physique de la part de l’humain s’auto-transportant : marche, vélo, planche à roulettes, etc. « L’objectif est de faire progresser le transport actif dans la péninsule. Il y aura une formation de Vélo Québec en avant-midi, portant sur les aménagements en faveur des piétons et des cyclistes. En après-midi, nous réfléchirons pour trouver ensemble une solution au transport en milieu rural », explique Isabelle Roy, agente de développement à l’Unité régionale loisir et sport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (URLS GÎM).

Celle-ci reconnaît qu’une telle démarche n’est pas simple dans une région où les distances à parcourir pour se rendre au travail ou à l’école sont souvent particulièrement grandes. « On va faire ça un pas à la fois », commente-t-elle. Parmi les exemples concrets, elle cite l’aménagement de voies cyclables, de trottoirs plus larges, l’installation de signalisation et de passages piétonniers. Ces mesures permettraient d’améliorer la sécurité pour les personnes voulant se déplacer par leurs propres moyens, particulièrement pour les enfants, aînés et personnes handicapées.

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Entre 35 et 40 personnes étaient attendues mercredi à Bonaventure, et une quinzaine jeudi à Grande-Vallée. Les deux journées ont débuté en plein air, alors que quelques-uns des participants ont décidé de parcourir symboliquement quelques centaines de mètres à pied pour se rendre à l’activité. Parmi les participants, on retrouvait des élus, aménagistes, urbanistes et décideurs du scolaire.

En plus d’organiser la rencontre, l’URLS aura pour mission de faire découvrir les programmes disponibles pour financer des infrastructures de transport actif. Parmi ceux-ci, le programme Véloce II du ministère des Transports accorde une aide financière aux municipalités pour développer le transport actif, notamment via le développement de pistes cyclables, ou l’installation de supports à vélos.