Québec vient de renouveler l’entente pour l’exploitation du corridor ferroviaire de la Société du chemin de fer de la Gaspésie (SCFG) en lui accordant la somme de 2,5 M$.
Selon le président de la SCFG, Éric Dubé, « le gouvernement nous accorde cette somme en vertu de la même entente que l’an dernier, on prolonge cette entente. Cette somme servira, au cours de la prochaine année, au maintien de l’exploitation du chemin de fer, à son entretien et à faire des travaux d’amélioration sur la voie. »
Quant aux travaux majeurs, surtout sur les ponts, le président Dubé explique que « le gouvernement vient de donner un contrat de 1,1 M$ pour refaire un pont à Restigouche. Avec ce dernier contrat (pont de Restigouche), entre Matapédia et Nouvelle, nous aurons véritablement une « Cadillac » comme voie ferrée. Un autre programme sera mis en marche bientôt pour d’autres réparations sur la voie ferrée, le printemps prochain.»
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Ce dernier ajoute que plusieurs ponceaux ont été rénovés dans le secteur de Carleton-sur-Mer et de Maria, et cela en plus de répandre plus de 10 000 tonnes de « ballast » (le ballast est le lit de pierres ou de graviers sur lequel repose une voie de chemin de fer » dans le secteur d’Escuminac. Ces travaux aussi ont été payés par Transports Québec.
Quant aux ponts situés sur la rivière Cascapédia, à Cascapédia-St-Jules, les travaux de réparation de plus de 20 M$ devraient s’amorcer au cours de la prochaine année.
Revenant sur la requête de la Coalition des Gaspésiens pour l’avenir du train passager qui demande au gouvernement du Québec d’ouvrir le tronçon situé entre Caplan et New Carlisle, dans la Baie-des-Chaleurs, le président Dubé affirme « que cela se réalisera un jour ».
Mais auparavant, des travaux importants devront être réalisés. Selon M. Dubé, il faut bien comprendre que des ponts devront être rénovés avant que l’on puisse voir VIA Rail jusqu’à New Carlisle. « Il faudra des réparations majeures aux deux ponts à Cascapédia, au pont du Ruisselet, à Caplan, et au pont du Ruisseau Leblanc, à Saint-Siméon. Dans ces dossiers, il faut juste que le gouvernement décide de mettre de l’argent. »
Rappelons que le gouvernement du Québec s’est porté acquéreur des infrastructures et de l’emprise ferroviaire entre Matapédia et Gaspé en mai 2015 et que l’exploitation et l’entretien du réseau ont été confiés à la SCFG. Depuis, la Société s’est conformée à l’ensemble des règles de la convention et a assuré une saine gestion des fonds. Afin de pouvoir exploiter le réseau pour la prochaine année, 2,5 millions supplémentaires étaient nécessaires.