Quelques représentants du groupe écologiste Environnement Vert Plus étaient devant le bureau régional du ministère de L’Environnement à Sainte-Anne-des-Monts pour dénoncer sept projets industriels qu’ils qualifient de « projets poubelle ».

En Haute-Gaspésie, on dénonce le projet Orbite qui prévoit l’extraction et la production d’alumine et de terres rares. Le groupe EVP estime qu’il s’agit de métaux réactifs polluants difficiles à raffiner.

Évidemment, tous les projets pétroliers sont aussi pointés du doigt, passant des puits de Junex à Gaspé aux forages de Murdochville sans oublier les puits d’Haldimand de Pétrolia et la Cimenterie de Port-Daniel. « Ce que nous souhaitons d’abord et avant tout, c’est davantage de transparence. On demande aux entreprises de divulguer les informations », explique un membre d’EVP, Pascal Bergeron.

Selon lui, les gens seraient bien plus mobilisés contre ces projets s’ils avaient toutes les informations en main. « On commence à peine à avoir des informations de la part de Ciment McInnis. Mais on ignore toujours quels combustibles seront brûlés et quel genre de rejets va ressortir des cheminées. » Il ajoute que, trop souvent, son groupe doit passer par des demandes d’accès à l’information pour obtenir des réponses.

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Le but de la mobilisation matinale d’EVP devant le bureau régional du ministère de l’Environnement était de sensibiliser le gouvernement à l’importance de tenir des Bureaux d’audiences publiques sur les projets d’envergure à haut risque environnemental. Pascal Bergeron croit que si les gouvernements investissent autant dans de tels projets, ils devraient également investir dans le développement durable et dans la protection du public. « Avec tout ce qu’on a vu dans le passé, tous les villages déserts après des fiascos miniers, on devrait orienter le tir vers des projets plus structurants mais ça prend d’abord une volonté politique », conclut Pascal Bergeron.