Le conseil municipal de Percé adopté un règlement visant à emprunter 1,7 M$ pour le développement d’une nouvelle rue commerciale entre le Géoparc et la route 132.

Le projet comprend dix terrains commerciaux dont certains seraient déjà réservés. Le maire, André Boudreau, estime que ce projet est un « risque bien calculé ». Selon lui, les dépenses encourues se rembourseront par la vente de terrains et les revenus de taxation qui en découleront. «Ce projet de nouvelle rue dynamique a été accéléré avec la venue du Géoparc. Nous voulons que l’économie roule à l’année. On doit penser au futur et à nos jeunes. »

Malgré les bonnes intentions d’André Boudreau, quelques conseillers, dont Robert Daniel, demeurent récalcitrants à l’idée et suggèrent la tenue d’un référendum pour que la population puisse s’exprimer sur le sujet avant le début des travaux. Si suffisamment de signatures sont récoltées, un processus de consultation sera enclenché.

La rue commerciale de Percé
Photo TC Media – Jean-Philippe Thibault

Le maire Boudreau croit que cette opposition est davantage liée à un différend politique qu’à une réelle opposition au projet en tant que tel. « La majorité du conseil est convaincue de la viabilité du projet. Est-ce que nous sommes tous des innocents? Ce n’est pas le résidentiel qui va nous rapporter de l’argent. Malheureusement, il y a des gens qui n’ont aucune vision de développement. Pour certains, s’ils pouvaient mettre un poêle à bois à l’hôtel de ville pour sauver un peu d’argent, ils le feraient. »

La prochaine étape sera la tenue d’une séance d’informations le mardi 9 août au Centre communautaire L’Oasis avec la firme Aecom qui a élaboré différents plans financiers. « J’invite toute la population à cette rencontre. Les gens pourront poser toutes les questions qu’ils veulent sur la rentabilité du projet », explique le maire Boudreau.

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Convaincu de la rentabilité de cette nouvelle rue commerciale, André Boudreau affirme que le projet s’autofinancera et conséquemment, il n’y aurait pas de hausses de taxes pour les citoyens. Idéalement, le maire aimerait que les travaux soient complétés en 2017.